Dans l'Antiquité, la cité originelle bordelaise, Burdigala, se développait autour de deux grands axes : le cardo (l'actuelle rue Sainte-Catherine) et le decumanus (correspondant aux rues Porte Dijeaux et Saint-Rémi). Ces artères commerçantes et animées accueillaient travailleurs, lettrés et rhétoriciens de toute l'Europe.
La scénographie des quatre vitrines de la Vitrine des essais évoque celle d’un théâtre d'ombres : telles des apparitions fantomatiques revenant du passé, ces figures noires fonctionnent ici comme la réactivation de nos origines antiques. Pourtant, si les femmes étaient alors confinées à l'espace domestique, elles occupent aujourd'hui une place centrale dans la vie active de la cité.
En partenariat avec le musée d'Aquitaine et la Ville de Bordeaux, ce projet a été réalisé par les étudiantes d'histoire de l'art du lycée Montaigne : NineAvenard, Maya Gayet, Maëlle Mansuy, Lisa Mendy, LaureTiton-Laneuville Brialix, avec l'accompagnement de leur professeure Corinne Szabo.